Ce cas illustrera les indices de la grille de lecture
1 – Redynamiser l’esprit entrepreneurial (Corporate Entrepreneurship),
14 – Développer et assumer un nouveau rapport à la tech
et 17 – Mobiliser l’open innovation à l’échelle.
Quand Renault lance la Software République en embarquant Atos, Dassault Systèmes, Orange, ST Microelectronics et Thales pour répondre aux défis de la mobilité – nouveau terrain de jeu des constructeurs automobiles, où le logiciel est omniprésent –, on est en droit de se demander si associer six dinosaures est une bonne idée pour gagner en agilité. Cet attelage à géométrie variable selon les projets n’est pas piloté dans une logique de R&D, mais par la volonté de prendre rapidement de nouvelles positions sur le marché. Cette gouvernance originale associe des ingrédients connus comme l’incubation, l’open innovation ou le start-up studio non pas à partir d’une idée géniale ou d’une technologie de rupture, mais à partir des actifs des partenaires pouvant résoudre des problématiques clients et de la volonté d’au moins trois d’entre eux d’unir leurs forces. Les premiers retours d’expérience semblent confirmer l’intérêt de cette manière de mettre le logiciel au cœur de l’activité de grandes entreprises.
Intervenant : Éric Feunteun, directeur général de la Software République, Renault
Ce cas a fait l’objet d’une séance du séminaire Transformations numériques et entrepreneuriales de l’École de Paris du management le 21 novembre 2022. Le compte rendu de cette séance est disponible sur le site de l’École de Paris, www.ecole.org.
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