Article de Christophe Deshayes, co-titulaire de la chaire Phénix, publié sur le site de Marianne le 9 juin 2020.
Souvent leaders mondiaux, les grands groupes français apportent à la France une réelle force de frappe. Mais le désamour s’est pourtant installé entre les grandes entreprises et la société française. Elles en sont probablement co-responsables mais il est aujourd’hui grand temps de dépasser les récriminations et de prendre conscience que l’uberisation massive n’a pas eu lieu, et n’aura pas lieu. L’idée que les grandes entreprises sont forcément ringardes et vouées à disparaître n’est que l’expression d’une forme de jeunisme économique que rien ne vient étayer. Car aujourd’hui dans les phénix français, se vivent des aventures entrepreneuriales qui n’ont rien à envier aux start-up ou même aux GAFA…
